Archives de 8 janvier 2012

Une bonne année commence par une bombe musicale. Après Funeral Party l’an dernier, The Maccabees sont les premiers à sortir un album de haute volée en 2012. Il est évidemment impossible de dire si ce sera l’un des meilleurs de l’année, mais Given To The Wild, troisième opus du quintet britannique, est sans conteste le premier chef d’oeuvre de l’année (en même temps, c’est plus facile quand l’album sort le 9 janvier).
Après un début de carrière (Colour It In, 2007) dans la catégorie « groupe british à guitares » avec un répertoire de chansons courtes et dansantes (« Bicycles »« About Your Dress »), après un Wall Of Arms (2009) qui dessinait les contours d’un style nouveau (avec la présence de cuivres, par exemple), The Maccabees semblent avoir trouvé un créneau jusqu’alors inutilisé. Loin des petites chansons sympathiques des débuts (qui, quoique simplistes musicalement, étaient bien écrites), Given To The Wild est dans un registre plus calme, avec des mélodies plus travaillées (« Slowly One »).
Globalement, le troisième album des Maccabees correspond un peu à la suite de la chanson « Bag Of Bones » qui clôturait Wall Of Arms. Un son aérien, assez mélancolique, avec des cuivres parfois (« Child ») : le quintet semble plus sérieux qu’à ses débuts. Alors, certes, cela donne une musique moins spontanée qu’avant, plus travaillée en studio (« Go », « Unknown »). Mais c’est un son nouveau, ou presque. Lancé avec un single qui fait le lien entre les différentes facettes de la musique du groupe (« Pelican »), Given To The Wild est probablement le meilleur album des Britanniques.

A acheter immédiatement et à écouter en boucle (5/5)