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Après « Minutes to Midnight » (2007), déjà plus calme que ce que l’on connaissait, Linkin Park devient seulement un groupe de rock. Hormis « Blackout » et « Wretches and Kings » (et d’une certaine manière « The Catalyst »), l’albume est très calme. Et si la musique est bonne (sauf « The Messenger », où la voix est décidément insupportable), il manque ce quelque chose qui est la signature de Linkin Park.
L’album est assez bon en lui-même, mais il faudrait changer le nom de l’artiste pour enlever cette légère déception que l’on a en écoutant « A Thousand Suns ».
On a toutefois évité le pire : « The Catalyst » annonçait un album électro, taillé pour les dance-floors. Malgré tout, il reste un goût d’inachevé dans cet album très (trop ?) calme.

Trouvez un ami pour vous le prêter (à moins d’être un véritable fan de Linkin Park) (3/5)

 

Les new-yorkais ont pris leur temps pour préparer son 4ème album, simplement baptisé « Interpol ». Ce manque d’inspiration se retrouve aussi sur la pochette de l’album, mais disparaît à l’écoute des premiers morceaux. Après un Our Love To Admire (2007) décevant, Interpol revient avec un album inspiré et varié.
Le début est assez classique, avec les mélodies plutôt tranquilles auxquelles on s’est habitués. Puis « Lights » et « Barricade » réveillent nos oreilles, et nous conduisent dans un rythme entraînant qui nous fera suivre le reste de l’album avec beaucoup plus d’attention. Après ce passage dynamique, c’est la mélancolie qui prend le dessus (« Always Malaise (The Man I Am) », « Safe Without »), avant deux titres longs et calmes, comme pour faire durer le plaisir.
Au final, c’est un album agréable à écouter, qui glisse tout seul dans nos oreilles, et c’est peut-être le principal. Moins bon que leur premier opus Turn On the Bright Lights (2002), mais meilleur que Antics (2004) et surtout Our Love To Admire (2007), qui reste donc un accident de parcours.

Une bonne affaire en cas de temps/d’argent en plus (4/5)